SPORT D’ENDURANCE ET NATURO – DUO GAGNANT

• Déséquilibre énergétique: retarder l’épuisement des stocks de glycogène ((forme de stockage du glucose qui sert de carburant au corps) est crucial pour l’endurance. Il faut être le plus économe possible.
• Préserver le système digestif: l’effort prolongé affecte la circulation sanguine dans les intestins(alternance entre ischémie et reperfusion), générant des problèmes digestifs fréquents chez les athlètes, c’est la première cause d’abandon.
• Fatigue musculaire et articulaire: les radicaux libres générés par l’effort endommagent les muscles et articulations, entraînant à la longue une dégradation des tissus, causant des douleurs et augmentant le risque de blessure.
• Ménager son psychisme: la dimension mentale est essentielle dans les sports d’endurance, où le dépassement de soi et la gestion du stress jouent un rôle fondamental.

• Alimentation : favoriser les aliments anti-inflammatoires et nutritifs.
• Gut-training : entraîner intestins à recevoir et tolérer de grosses doses de glucides, dans le but d’aider le corps à oxyder plus de glucides pour mieux les utiliser pendant l’effort, donc avoir un meilleur rendement d’énergie avec un minimum d’effort.
• Santé intestinale : drainer les toxines (citron, gingembre), réparer la barrière intestinale (L-glutamine, graines de chia, psyllium blond…), et renforcer le microbiote avec des symbiotiques (se renseigner sur les souches qui vous correspondent).
• Respiration : développer sa capacité de transport d’oxygène grâce à des exercices qui simulent l’hypoxie, augmenter le nombre de mitochondries (usines de production d’énergie) en respirant 100% par le nez en endurance fondamentale, équilibrer son système nerveux donc réguler son stress avec la cohérence cardiaque.
• Préparation musculaire : utiliser des compléments 15 jours avant la course comme le silicium organique, la spiruline, la L-glutamine, et l’harpagophytum en soutient musculaire et articulaire.
• Mental : combiner méditation/visualisation avec l’olfaction pour renforcer la confiance en soi (Laurier noble), pour réduire l’anxiété (Bergamote) ou encore favoriser le sommeil (Lavande vraie).
• Plantes adaptogènes : l’éleuthérocoque, le tribulus et l’ashwagandha améliorent la résistance au stress physique et un peu psychique.

L’apport de la naturopathie en phase d’effort

• Préserver les intestins avec une épargne digestive 72 heures avant la course. En cas de gros problèmes, une éviction totale des FODMAPs et des végétaux crus 2 semaines avant la course vous sera bénéfique. La veille et le matin privilégier des repas avec glucides à IG bas, protéines faibles et omégas 3.
• Veiller à avoir une bonne boisson d’effort : gustative, riche en électrolyte (surtout sodium), avec des protéines (BCAA) pour les efforts supérieurs à 6h, elle soit avant tout être plaisir. S’assurer de débuter l’effort bien hydrater.
• Avoir une stratégie nutritionnellebien ficelée, qui correspond à vos besoins et goûts.
• Juste avant le départ, 2 minutes de respiration boost (2 inspirations courtes pour 1 expiration longue) pour faire monter le rythme cardiaque et conditionner son cerveau au départ.
• Se prémunir des nausées avec un stick olfactif avec 5 gouttes d’huile essentielle de Gingembre et 3 gouttes de Menthe poivrée.
• L’apport en caféine devient intéressant à partir d’un effort supérieur à 3 heures, mais restez sous la barre de 5 mg par kilo de poids corporel. Sur les ultras, il est intéressant d’avoir un thermos de maté au dernier ravitaillement avant la nuit.