REDRESSER LE TERRAIN GRACE A LA BIO-ELECTRONIQUE DE VINCENT

Dans toutes les approches holistiques, difficile d’intervenir sans avoir étudié au préalable le terrain d’une personne. Nous sommes tous différents, avec des gènes différents et une hygiène de vie qui nous est propre. Le terrain en naturopathie est composé de plusieurs éléments :

– la constitution : correspond à notre hérédité, nos gènes, nos prédispositions. C’est l’inné

– le tempérament : varie tout au long de la vie. C’est l’inné sous l’influence de nos habitudes de vie et de nos relations psycho-sociales (donc en lien avec l’épigénétique)

– la toxémie : est notre état d’encrassement à l’instant T

Identifier les forces et les faiblesses est essentiel pour une prise en charge adaptée.

La qualité du terrain va déterminer notre tendance à développer (ou non) des maladies. « La maladie vient de nous et en nous », disait Antoine Béchamp. Ce ne sont pas des germes dont il faudrait s’inquiéter, mais plutôt de la manière dont nous entretenons notre terrain. [NB : il n’existe pas de germes qui se baladent dans l’air selon Béchamp. Pour plus de précisions, consultez ses travaux sur les microzymas]. A l’image d’un jardinier qui prépare le terrain pour ses plantes, c’est uniquement sur un terrain sain que l’on peut cultiver la pleine santé !

Développée initialement pour l’étude de la qualité de l’eau, par Louis Claude Vincent (ingénieur hydrologue) et Jeanne Rousseau, la BEV étudie les courants électromagnétiques de la vie à partir de quatre facteurs physiques :

– le pH qui mesure l’acidité, la neutralité ou l’alcalinité du milieu

– le rH2 indique si le milieu est réducteur ou oxydant

– la résistivité reflète la résistance du milieu au passage d’un courant électrique

– la quantification énergétique qui correspond à l’énergie électrique véhiculée par le milieu

 Vincent a mesuré ces facteurs dans une population de personnes en bonne santé. En reportant ces mesures et les paramètres de la

BEV dans un graphique appelé bio-éĺectronigramme, il est possible de visualiser 4 zones distinctes, qui sont explicitées plus loin.

Bio-électronigramme de Vincent

Carré noir PS : parfaite santé (selon l’expression de L.C. Vincent) – L’encadré en pointillés rouges délimite les limites théoriques de la vie

Mesures du sang veineux

C’est en observant les limites étroites dans lesquelles la vie est possible que la notion d’homéostasie prend toute son importance. Une personne en bonne santé possède un terrain quasi-neutre, réduit et avec une résistivité supérieure à 200 ohms/cm. Selon les perturbations extérieures qu’il subit, le corps mettra tout en œuvre pour retrouver l’équilibre et garder les constantes du milieu intérieur dans les limites vitales. Claude Bernard a écrit : « tous les mécanismes vitaux, quelque variés qu’ils soient, n’ont toujours qu’un but, celui de maintenir l’unité des conditions de la vie dans le milieu intérieur ». Lorsque l’organisme est surmené et ne parvient plus à gérer les mécanismes d’homéostasie de manière optimale, les maladies apparaissent.

Sur le bio-électronigramme précédent, on peut distinguer 4 zones :

– zone A : milieu acide et réducteur, qui favorise le développement de microbes banals. C’est aussi le milieu privilégié des micro-organismes responsables de fermentations (légumes lacto-fermentés, kéfir…)

– zone B : milieu acide et oxydant, qui favorise le développement des mycoses et des champignons

– zone C : milileu alcalin et oxydant, qui est le siège des virus et des maladies dites de ‘civilisation’ (thromboses, maladies cardiovasculaires, cancers…). C’est la dégénérescence de la vie.

– zone D : milieu alcalin et réducteur qui favorise les bactéries pathogènes et les putréfactions

La BEV rejoint la vision de Béchamp selon laquelle il n’y a pas de micro-organismes qui viendraient nous contaminer, c’est la qualité du terrain qui va favoriser ou non le développement de germes qui nous sont endogènes (ou plus précisément, favoriser la transformation de nos microzymas en germes). Une personne qui a tendance à faire des infections virales à répétition (otites, rhynopharyngites, angines…) a probablement un terrain alcalin et oxydé (zone C). Au regard de l’explosion des maladies de ‘civilisation’ (maladies cardiovasculaires, diabète, cancers…) de nos jours, le terrain d’une grande partie de la population est aussi alcalin et oxydé. Par ailleurs, une personne qui a souvent des mycoses a plutôt un terrain acide et oxydé, conditions adéquates pour le développement des champignons.

Le style de vie adopté par nos sociétés actuelles nous rend malades. L’alimentation moderne, la sédentarité, les écrans, la pollution, le stress… sont tout autant de facteurs qui poussent le terrain vers la zone C (alcaline et oxydante). Le terrain se voit surchargé en substances qui l’alcalinisent (par exemple, les pesticides, produits chimiques, excès d’électrolytes…) et en radicaux libres qui l’oxydent.

Comment redresser le terrain

La BEV donne des solutions pour redresser un terrain qui aurait dévié de la « Parfaite Santé ».

1) Consommer des aliments riches en antioxydants

D’après certaines mesures, il s’avère que les fruits, les légumes (en particulier crus), les algues vertes, les aliments (lacto)fermentés ainsi que les graines germées sont de puissants antioxydants qui neutralisent les radicaux libres, en surnombre dans un terrain oxydé.

2) Boire une eau compatible avec le vivant

Selon Vincent, la meilleure eau pour notre organisme doit être légèrement acide (pH < 7), réductrice (rH2 < 28) et doit avoir une résistivité la plus haute possible ou conductivité la plus basse possible. En d’autres termes, elle doit avoir un taux de résidus à sec très bas. Si vous la dynamisez, c’est encore mieux.

3) Marcher pieds nus

Il apparaît que plus le terrain est oxydé, plus on emmagasine un trop plein de charges positives qui sont néfastes pour l’organisme. Ces charges ont tendance à s’accumuler avec une alimentation inflammatoire, oxydante, un environnement pollué et rempli d’appareils électriques avec un électrosmog constant. Le earthing est la reconnexion à la Terre, celle-ci absorbe l’excès de potentiel électrique, et en même temps, vous absorbez ses charges négatives bénéfiques. Donc, autant de fois que vous le pouvez, marchez pieds nus dans la nature, allongez-vous ou roulez dans l´herbe !

4) Favoriser l’élimination des toxines

Les émonctoires permettent non seulement d’évacuer nos déchets mais aussi l’excès de potentiel électrique, tout comme le earthing. La sueur et les urines sont les plus efficaces. En conséquence, pratiquez régulièrement une activité sportive, allez au sauna et buvez suffisamment d’eau.

5) Faire des exercices de respiration

Un terrain sain est un terrain bien oxygéné. Notre capacité respiratoire peut se réduire lorsqu’on ne fait pas suffisamment d’exercices physiques et qu’on est trop sédentaires. Pratiquez un sport, la cohérence cardiaque ou d’autres exercices de respiration pour améliorer le souffle.